La galerie miniMASTERPIECE expose depuis hier un artiste qui fait des bijoux uniques et magnifiques, Jean Grisoni, sur le thème Précieux brutal.

Il faut absolument passer au 16 rue des Saint Pères, pousser la porte cochère, et entrer dans cette jolie cour parisienne dans laquelle se niche la minuscule galerie créée par Esther de Beaucé, la bien nommée miniMASTERPIECE .

Jean Grisoni est un artiste polyvalent, généreux et charismatique, qui a fait tellement de choses dans sa vie que je vous donne rendez vous dans un prochain post pour le raconter.

J’aime ses bijoux fins et ses chaines, qui sont connues pour leur caractère brut et artisanal, et qui sont exposés depuis un moment chez White Bird, Elsa Vanier et la Galerie IBU au palais royal.

Esther a voulu aller plus loin avec les bijoux de Jean Grisoni, elle l’a poussé dans ce qu’il y a de plus radical dans son travail :  la  liberté de la matière, le paradoxe de l’association de matériaux précieux et de matériaux bruts patinés par le temps, et cette mise a nue de la partie technique du bijou, qui lui confère cette puissance particulière.

Cette exposition magnifiquement mise en scène par Yann Delacour dans un paysage de dunes lunaires, plonge au cœur du travail de l’artiste, de sa passion pour les contrastes entre le lisse et le rugueux, le raffinement et le rustique, l’inestimable et l’ordinaire.

Quoi d’autre pour vous persuader d’aller voir le Précieux brutal de Jean Grisoni ?

Discuter sans fin avec Esther de sa passion des bijoux d’artiste, lui faire ouvrir ses tiroirs pour découvrir les bijoux de Claude Lévêque et Bernar Venet, miniatures de leurs œuvres monumentales, feuilleter avec elles les magnifiques livres d’art qu’elle cache dans ses vitrines.

Mais surtout, admirer et comprendre le travail d’un visionnaire du bijou qui bouscule avec jubilation les codes de la joaillerie, et inspire les plus grands.

A très bientôt pour le portrait de Jean, qui moi m’inspire la plus délirante admiration, je suis au premier rang de son fan club  !