La relation que j’entretiens avec les marques est finalement assez proche d’une relation humaine.
Certaines me laissent totalement indifférente (je ne les calcule pas), d’autres me hérissent (je ne les citerai pas), et puis il y a celles qui m’attirent (j’ai envie d’en parler donc de les acheter).
Et je ne suis pas la seule n’est-ce pas ? Certes, « l’amour n’est pas à vendre », mais à l’inverse, pour acheter un produit, il faut d’abord… l’aimer. D’ailleurs plus il est cher, plus le niveau d’amour doit s’intensifier d’un cran. Qui n’a pas dit en parlant d’une fringue ou d’un bijou « je l’adooore !!! » ?
C’est sans doute du fait de cette relation affective que j’ai délaissé le marketing pour me consacrer au récit de l’histoire des marques, qui se confond bien souvent avec celle de leur créateur. Alors quand il s’agit d’une marque qui a traversé les siècles, ce n’est plus dans une histoire mais dans une saga qu’il faut se plonger.
Mellerio dits Meller fait partie de ces marques qui me fascinent parce que leur histoire se confond avec la grande Histoire, et si je l’observe depuis un moment, c’est aussi parce qu’elle me fait penser à celle du grand parfumeur Guerlain pour lequel j’ai travaillé au début des années 2000.
Une histoire qui traverse les siècles et qui prend racine Rue de la Paix, le quartier « branché » sous Napoléon III dont la plus grande influenceuse fut l’impératrice Eugénie, ce qui a quand même plus de classe que les Kardashian. Lire la suite