Les marques qui communiquent nous parlent d’elles, de leur univers, de leur personnalité, de leur ADN qui se fond avec celle de leur créatrice/créateur, de leur histoire, de ce qu’elles aiment, de leurs clientes, de ce qui les a construit.

Et pour moi qui accompagne des marques dans leur marketing depuis des lustres (no comment…), c’est devenu une seconde nature, un dada, un péché mignon : dans le domaine du bijou, je regarde tout ce que les marques émettent. Je dévore, je scanne, j’évalue, je décode, j’interprète, je juge (j’aime / j’aime pas), je classe, j’intègre dans ma planisphère perso. Bref, c’est plus fort que moi, quand une marque lance une ligne, une boutique, une animation ou une campagne de com, je me jette dessus comme sur du bon pain !

Je me suis amusée à décrypter 4 marques qui viennent de sortir une jolie campagne de communication. Je ne sais pas si c’est ce qu’elles ont voulu dire, car ma démarche est toujours très intuitive, mais une campagne de communication est comme un livre. Quand il est édité, il n’appartient plus à son auteur, mais aux lecteurs qui s’approprient l’histoire !

J’aime toutes ces marques. De toute façon, j’ai du mal à parler de ce que je n’aime pas, vous l’avez sans doute remarqué ! Je connais certaines mieux que d’autres, mais ce que je voulais partager, c’est ce qu’elle m’inspirent, au travers de leurs dernière campagne, et de ce que je perçois d’elle depuis qu’elles existent.

Et puis ce que je trouve formidable avec l’ère du web et des réseaux sociaux, c’est que les modes d’expression sont démultipliés à l’infini. Plus besoin de se payer une campagne TV / presse / radio / affichage pour exister, plus besoin de booker Cara Delevingne herself pour faire la muse.

Un bon site, un bon modèle, un bon instagram, un bon Facebook, un bon réseau de prescripteurs sur le web, mais surtout, une bonne dose de créativité, et hop, on peut exister vis à vis de sa cible aussi bien que les fleurons de LVMH. Enfin, toutes proportions gardées !!!

Aujourd’hui, on commence avec Ginette NY, dont je vous ai déjà parlé dans mon précédent post, et en avant pour 4 épisodes à découvrir cette semaine !

Ginette NY :

Sa ville préférée : elle a hésité entre Marseille et New York, mais elle a définitivement choisi New York.

Son Style : graphique, contemporain, minimaliste.

Son berceau : la cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille, l’histoire de l’art à la Sorbonne

Son grand succès : pionnière sur le créneau des bijoux fins minimalistes en or rose.

Sa créatrice, Frédérique : fantasque, créative, hyper active, fêtarde, impulsive, spontanée, affective, gaie (pure spéculation , je ne la connais pas !)

Ses amis : des artistes, des artistes, des artistes, elle communique sur la Ginette community !

Ses inspirations : ce qui est brut, industriel, coloré, le street art, la ville de NY, la peinture, un lifestyle bohême.

Sa dernière ligne : la peinture de son copain marseillais qui vit à NY comme elle, Guillaume Paturel, les couleurs de l’Amérique amérindienne, les pierres fines.

Sa dernière campagne de communication : beaucoup plus flamboyante et colorée que d’habitude, elle nous avait habituée aux ambiances industrielles des rues New-yorkaises.

Ce que j’aime dans cette marque : la légèreté, l’humour, une féminité easy, informelle, élégante, l’idée d’une aventure personnelle.

La femme Ginette NY telle que je la vois : une hybride entre Mariel Hemingway dans « Manhattan » de Woody Allen, et Ariane Ascaride dans « Marie-Jo et ses deux amours » de Robert Guédiguian. Le mariage de NY et de Marseille, of course !

Bon Ginette / Frédérique (ou ceux et celles qui te connaissent bien !) si tu me lis, dis moi si tu te reconnais 😉

Demain une nouvelle marque sur ma grille de décodage, une marque sexy… en diable !