Longtemps, j’ai cru que Beyrouth était une ville chaotique, en perpétuel chantier, hérissée d’immeubles criblés de balles, peuplée de femmes seules car veuves de guerre, engluée dans des rivalités inter-religieuses fratricides et insolubles, un pays ou les bombes sautent à chaque coin de rue de façon imprévisible.
Depuis que je monte régulièrement dans le Paris-Beyrouth, je sais que c’est totalement vrai, mais aussi totalement faux.