Le kitch de la Saint Valentin est un marronnier inépuisable que je ne me lasse pas d’effeuiller.
Au début de l’année, je me débats invariablement avec un spleen gris, ciel de traine de la crise existentielle que je traverse pendant l’entre-deux fêtes et dont l’épicentre se situe le soir du 31 décembre.
Quand j’émerge de cette période éprouvante, je vois la perspective d’une fête des amoureux comme la réplique de la secousse du réveillon. Au pire de l’hiver, c’est un événement de joie programmée, exploité médiatiquement et commercialement.