Toute l’année, on s’agite sur la terre, avec nos problèmes de Lilliputiens, mouvement brownien qui nous propulse les uns avec ou contre les autres, et qui fait de nos vie une agitation perpétuelle qui doit sembler vaine, vue de loin.
Noël, c’est le temps de pause dans cette agitation. Tout le monde s’accorde à dire stop, du président de la République au cheminot, du sportif de haut niveau au journaliste politique, du chanteur de charme au cadre supérieur, chacun tire le rideau sur son activité et disparaît pour un temps de l’agitation collective.
La vie s’arrête pendant une bonne semaine, et pendant cette parenthèse ouatée, il y a une direction dans laquelle chacun regarde, toujours à moment-là, et comme pour la première fois depuis l’enfance, c’est le ciel.
Personnellement, je ne regarde pas souvent le ciel, et pour des raisons évidentes : il est souvent pas trop visible à Paris, météo, pollution et urbanisme obligent. Mais à Noël, j’ouvre le soir ma fenêtre en grand, je regarde ou en est la lune et si elle est accompagnée de Vénus, l’étoile du soir et du levant, la fameuse étoile du berger. Je gamberge pendant quelques minutes sur l’immensité qui nous entoure, et sur le caractère abyssalement vain de nos préoccupations humaines à l’échelle de l’immensité qui nous entoure.
Cette observation céleste est absolument régénérante, c’est comme un bain de jouvence stellaire, une mise en abîme salutaire de mes stress quotidiens, une petite dose de spiritualité mâtinée de questions existentielles, ou les mythes de noël s’entrechoquent poétiquement avec les grandes questions scientifiques de notre modernité.
Si je guette Vénus, c’est pour me demander si c’est bien elle qui a guidé les 3 mages de leur Perse natale pour aller honorer le nouveau roi des juifs, et si Melchior, Balthazar et Gaspard pressentaient à ce moment qu’ils allait devenir les précurseurs d’un mythe de 2000 ans, fondateur du père Noël, du rituel des cadeaux, d’un tube de Sheila et des crèches.
Je me demande si ils auraient prévus qu’un jour en Vendée, le tribunal de Nantes interdirait la construction d’une crèche au nom d’un laïcisme intégriste et débile.
Je me demande si ces 3 sages de la religion Zoroastrienne, née dans le nord est de la perse au VIIème siècle avant J.C. et guidée par le culte des étoiles, aurait pu se douter des violences paranoiaques générées par les religions, eux qui ont reconnu sans difficulté le christianisme comme une tradition primordiales par rapport à la leur.
Je me demande aussi, si grâce à leur science de l’astrologie, ils auraient pu prévoir qu’en 2004, une sonde au nom coquet de Rosetta allait décoller de la terre pour faire un voyage de 10 ans dans notre système solaire, survoler 3 fois la Terre et 1 fois Mars, pour finalement croiser la trajectoire de la comète 67P Tchourie à 405 millions de km de la terre, et faire atterrir son robot Philae, tant bien que mal, sur son sol irrégulièrement sablonneux.
Et aujourd’hui je me demande si Rosetta et Philae, en poursuivant leur voyage dans notre système solaire, nous diront un jour comment tout a commencé, comment l’eau est arrivée sur la terre , et si ils nous donnerons la clé des origines de notre système solaire, de nos origines.
Voilà ça c’était pour ma petite envolée galactique de noël, mais comme le ciel est gris aujourd’hui, c’est dans l’univers céleste de Marie-Hélène de Taillac que je vous propose de voyager.
La boutique de la rue de Tournon s’est habillée de fleurs multicolores et d’une crèche précieuse (ouf la sinistre censure n’est pas passée par la rue de Tournon !!) qui abrite une sélection des trésors de la marque.
Ce jour-là j’ai découvert la nouvelle ligne Céleste de Marie Hélène, une collection ravissante et accessible de bagues ouvertes en pierre de lune, iolite, lapis et tourmaline, aux motifs d’étoiles, éclairs, lunes et nuages, parfaitement adaptés à la rêverie du moment et à un budget plus serré.
A voir aussi le nouveau site marchand de Marie-Hélène de Taillac, avec sa sélection de Lucky charms, pour se la jouer dans les étoiles quoi qu’il arrive, en cette fin d’année !
Chez Marie-Hélène de Taillac, 8 rue de Tournon, Paris 6ème, 01 44 27 07 07
De haut en bas et de gauche à droite:
Bague « Thunderstorm Duet » en or jaune et iolite, 890 € Bague « Cassiopeia Duet » en or jaune et pierre de lune, 1990 € Bague « Thundernight Duet » en or jaune et tourmaline rose, 990 € Bague « Celeste Duet » en or jaune et lapis-lazuli, 790 €