L’irrésistible folie douce de Florence Nérisson

C’est l’été… Pour la plupart du monde, la seule préoccupation, c’est de se faire bronzer les fesses et de picorer des tapas avec un verre de rosé devant le soleil couchant.

Mais il y a les autres, ceux qui bossent.

Par obligation : les saisonniers, médecins, sauveteurs, guides, hôteliers et restaurateurs au service des touristes tout l’été.

Par vocation : les sportifs qui se produisent au JO.

Et par aspiration : les écrivains et les artistes qui ne se lèvent le matin que pour assouvir leur soif de création.

J’ai une grande admiration pour cette troisième catégorie à laquelle je rêve d’appartenir, ambition perturbée par mon inclinaison aux plaisirs primaires de la vie, fesses bronzées, rosé, tapas…

Florence Nérisson fait partie de ces artistes que les vacances n’intéressent absolument pas.

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Amélie ou une nouvelle idée de l’art

C’est en flânant sur Instagram que j’ai découvert Amélie Maison D’art.

Je n’ai pas de culture artistique à part d’épisodiques incursions dans les musées, je n’y connais pas grand-chose, et ma seule réaction devant une œuvre d’art est mon ressenti immédiat, en gros, « j’aime » ou « j’aime pas », ce qui peut aussi se traduire par « ça me touche », ou « ça ne me touche pas ». Point barre.

Si je suis une familière des intellectuels, les artistes sont sur une autre planète que la mienne, je les vois comme des êtres hypersensibles dépourvus de sens commun, déroutants, instables et exaltés, je crois qu’ils me font un peu peur, j’en connais peu.

Mais depuis quelques temps, ma curiosité s’est éveillée à différents domaines de la création et je me suis mise à suivre sur Instagram des artistes ou des galeries dont les images correspondaient à mes aspirations esthétiques. C’est aussi venu avec la lassitude des comptes Instagram boring jusqu’à la nausée des reines du narcissisme moderne. Je ne supporte plus l’infinie succession de leurs poses lascives, de leur corps de rêve empaqueté dans des vêtements et accessoires de luxe, et leur moue boudeuses a saturé ma rétine et siphonné mon cerveau.

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