Caroline De Benoist, La folie des couleurs !

Parler de la vie des autres, c’est aussi parler de la sienne. Dans le miroir que me tend mon invitée j’y vois double, nos similitudes et nos différences jouent une partie de ping-pong vivifiante, j’en ressors toujours revigorée.

Avec Caroline de Benoist, les images jumelles de nos parcours sont foison. Les bijoux évidemment, l’amour de l’artisanat sans aucun doute, le coup de foudre (purement mystique évidemment…) pour les beaux indiens de Jaïpur ça va sans dire, les études cerveau gauche et un début de carrière dans des grosses boites internationales s’est certain.

Quand je l’ai vue apparaitre sur Instagram il y a 3 ans, j’ai bien remarqué qu’elle marchait sur mes pas, alors un peu peste-ouille je me suis dit – tiens encore une qui va faire ses bijoux à Jaïpur… et puis j’ai zappé.

Je ne me doutais pas qu’elle irait si-vite si-loin et que les bijoux aux pierres multicolores de ses débuts n’étaient que les prémices d’un univers lifestyle luxuriant, si désirable qu’il déclenche des épisodes de frénésie d’achat collectif.

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Delphine Arbo-Pariente, jeux de cache-cache avec un écrivain

Delphine Arbo-Pariente. Ce nom que je voyais apparaitre sur l’écran avait une résonance familière. C’était en novembre dernier, j’étais connectée sur le compte Instagram de mon amie Cécile Ladjali quand je suis tombée sur un message de Delphine. C’est comme ça que tout a commencé.

Flash back. L’admiration c’est pour moi le carburant de l’amour et de l’amitié mais surtout du mouvement ascendant. Admirer, c’est rêver d’être aux côtés de ceux qui sont tout là-haut, un booster salutaire pour avancer sur un chemin escarpé.

Il y en a qui admirent la réussite sociale, le pouvoir ou la notoriété, d’autres les gourous du style, d’autres encore les champions. Mon mari par exemple, a mis sur la bibliothèque à coté de notre photo de mariage une photo de lui avec Federer, objet de sa dévotion tennistique, c’est dire… Moi, mes dieux de l’Olympe, ce sont les écrivains. J’aurais rêvé de poser sur une photo à coté de Jane Austen et George Sand, hélas, elles ne sont plus là. Lire la suite

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Marie Mas, Métamorphoses Merveilleuses

Écrire requiert du calme, du silence, du repli sur soi. Les écrivains sont des ermites, c’est bien connu.

Or depuis presque un mois, je vis dans le chantier de ma maison de Saint-Jean-de-Luz. C’est une expérience inédite qui perturbe ma concentration. Mon œuvre littéraire Les Précieuses s’en ressent, je peine à rédiger ce portrait de la jeune créatrice de joaillerie MARIE MAS que j’ai revue début Mars à Paris.

J’étais partie avec cette première phrase prometteuse :

Si Marie Mas est une de mes marques favorites, c’est parce que ses bijoux sont merveilleux, mais aussi parce que je l’ai vu naitre.

Là-dessus, un vrombissement effrayant m’a interrompue en plein élan, Benjamin, le plombier, a passé la tête et m’a demandé si je pouvais venir voir si la douche était bien installée.

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Flavie, la vraie vie de la joaillerie

En ces temps de semi-confinement chronique, Instagram est une lucarne ouverte sur le  monde. Ça donne l’impression d’une pseudo normalité, mais comme tout pseudo, ce n’est qu’un emprunt à la réalité, qui elle, malheureusement, est en train de se vider d’une grande partie de son contenu.

Ça devient vertigineux, on se demande comment on peut émettre une telle logorrhée d’images quand au fond, on ne fait plus grand-chose de remarquable. Alors on rabâche, on radote, on dilue un ordinaire de plus en plus ordinaire, jusqu’à la nausée. On va finir par mourir noyés dans l’insignifiance. A tel point qu’en ce moment, quand je rencontre une vraie personne pour de vrai, je suis quasiment en état de transe. Il m’arrive quelque chose d’extra-ordinaire, au sens propre du terme.

C’est ce qui m’est arrivé la première semaine de janvier quand j’ai rencontré Flavie de flav_ joaillerie.

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Heloïse, A la recherche des diamants taille ancienne

Certaines rencontres sont à double détente.

C’est ce qui s’est passé avec Héloïse. On s’est vues une première fois en décembre, puis je n’avais plus de photographe, puis l’hiver a été poussif, puis le covid a tout bloqué… A peine sorties du confinement, on a repris notre discussion là où on l’avait laissée il y a 6 mois !

On s’était parlées pendant le lock-down, je voyais qu’elle continuait à poster ses jolies photos de bagues en diamant taille ancienne sur l’Instagram de sa marque Héloïse & Abélard Jewelry alors que je m’étais claquemurée dans le silence.

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Le geste du potier selon Marion

En juin j’ai rencontré Marie Lichtenberg (les bijoux), en octobre Diane Goldstein (les kimonos) et en novembre dernier, Marion Graux (la céramique). Toutes trois se connaissent, sont amies et s’admirent.

L’admiration est un combustible fécond pour la créativité, c’est un élan formidable, une élévation de l’âme. Ce n’est pas moi qui le dit mais un grand philosophe et écrivain qui s’appelait Emile Cioran, et qui pratiquait l’admiration comme on pratique un exercice essentiel et fructueux.

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