La joaillerie solaire de Salomé Rico

J’ai rencontré Salomé Rico un beau jour de septembre, dans sa jolie maison de Montreuil aux couleurs d’un Riad marocain, autant dire il y a un siècle. Un flashback salutaire dans l’été indien en ce weekend de Toussaint gris-bouille.

Entre temps j’ai bouclé un cycle, ce qui m’a pris du temps. J’ai écrit la biographie d’une étoile du grand monde. Je me suis régalée, j’adore jouer les Colombos pour enquêter sur le parcours de personnalités d’exception. Apporter une note romanesque à un personnage réel c’est mon kif, c’est ce qui me donne l’impression de vivre d’autres vies que la mienne, un privilège qui vaut mille fois ce temps passé à écrire.

Ce qui se termine est nécessaire à la naissance de quelque chose de nouveau, dixit Rose, ma prof de Yoga à laquelle j’ai confié depuis peu le salut de mon corps et de mon esprit. Je me réjouis donc d’attaquer la novembrite avec Salomé, créatrice de bijoux pétillante à l’énergie solaire.

Tout dans l’univers de Salomé avait attiré mon attention. En premier lieu son prénom mythique qui la prédestine à une passion immodérée pour les bijoux, la Salomé Dansant de la bible et de Gustave Moreau, c’est quand même un atavisme un peu plus classe que la Sylvie Vartan au blond platine des années yéyé, ou la Sylvie Jolie à la gouaille de poissonnière des années 70, merci papa-merci maman…

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Marie Mas, Métamorphoses Merveilleuses

Écrire requiert du calme, du silence, du repli sur soi. Les écrivains sont des ermites, c’est bien connu.

Or depuis presque un mois, je vis dans le chantier de ma maison de Saint-Jean-de-Luz. C’est une expérience inédite qui perturbe ma concentration. Mon œuvre littéraire Les Précieuses s’en ressent, je peine à rédiger ce portrait de la jeune créatrice de joaillerie MARIE MAS que j’ai revue début Mars à Paris.

J’étais partie avec cette première phrase prometteuse :

Si Marie Mas est une de mes marques favorites, c’est parce que ses bijoux sont merveilleux, mais aussi parce que je l’ai vu naitre.

Là-dessus, un vrombissement effrayant m’a interrompue en plein élan, Benjamin, le plombier, a passé la tête et m’a demandé si je pouvais venir voir si la douche était bien installée.

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Flavie, la vraie vie de la joaillerie

En ces temps de semi-confinement chronique, Instagram est une lucarne ouverte sur le  monde. Ça donne l’impression d’une pseudo normalité, mais comme tout pseudo, ce n’est qu’un emprunt à la réalité, qui elle, malheureusement, est en train de se vider d’une grande partie de son contenu.

Ça devient vertigineux, on se demande comment on peut émettre une telle logorrhée d’images quand au fond, on ne fait plus grand-chose de remarquable. Alors on rabâche, on radote, on dilue un ordinaire de plus en plus ordinaire, jusqu’à la nausée. On va finir par mourir noyés dans l’insignifiance. A tel point qu’en ce moment, quand je rencontre une vraie personne pour de vrai, je suis quasiment en état de transe. Il m’arrive quelque chose d’extra-ordinaire, au sens propre du terme.

C’est ce qui m’est arrivé la première semaine de janvier quand j’ai rencontré Flavie de flav_ joaillerie.

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Amélie Viaene, à la recherche du pur mouvement

La dernière semaine d’aout est toujours pour moi un doux « torture-test ».

Mon cerveau est engourdi par de longues semaines d’inactivité, alors qu’il meurt d’envie d’en découdre.

Mes jambes sont habituées à de nombreux kilomètres de course, vélo ou rando dans l’immense nature et n’ont plus que le bitume parisien et les sentiers balisés du bois de Boulogne pour calmer leur ardeur.

Mon courage est aussi vivace qu’un marshmallow fondu au soleil, alors que l’horizon se remplit de dates, d’événements, réunions, projets et contraintes en tout genre.

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